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L’EAU, le thème de cette 14ème édition en lien avec Dis moi dix mots au fil de l’eau

Planète Bleue, de la mer au ciel, du ciel à la terre et de la terre à la mer, le voyage de l’eau recommence à l’infini. Ecosystème, sécheresse ou inondation, pollution et pénurie… L’eau nous constitue, elle nous entoure, chante à nos oreilles, elle est la vie. Liquide, solide ou gazeuse, elle est partout, précieuse, indispensable.
Ils se sont laissé guider par l’eau, ses reflets changeants, ses mouvements, ses chemins… Quel a été le message de l’eau ? 

Ce sont 1056 textes de 103 pays des 5 continents qui ont vogué
jusqu’à Chansons sans Frontières

LES LAURÉATS

Les Prix

1er Prix Normandie pour la Paix
 Zoheir Guermouche,
38 ans, Algérie.
Texte : Ainsi va l’eau

2ème Prix
Jocelyn Danga, 26 ans, RDC
Texte : Entre deux horizons

Prix Dis-moi dix mots
Simon Landron,
41 ans, France/Taïwan.
Texte : A l’eau

Prix Français Langue Maternelle
Roger Clavet, 66 ans, Canada.
Texte : Les yeux mouillés

Prix Jeune Public
Neyel Hadj Abderrahmane,
15 ans, Algérie.
Texte : Source de la vie

Mention Poésie du Grand Jury CSF#14, catégorie Dis-moi dix mots,
Jeffté Saintermo, 28 ans, Haïti.
Texte : PloufMention spéciale du Grand Jury CSF#14, catégorie Français Langue Maternelle
Pascal Haumont, 59 ans, Belgique.
Texte : (Sombres) histoires d’eaux

Mention spéciale du Jury Jeune Public
Chloé El Hayek, 13 ans, Liban.
Texte : Une goutte compte

Mention Poésie du Jury Jeune Public
Janie Gautier, 15 ans, Canada.
Texte : La force de l’eau

Coup de Cœur du Jury Jeune Public
Arina Udavikhina, 16 ans, Russie/Malte.
Texte : Grâce à l’eau

Clin d’œil spécial de l’équipe de CSF et du Jury Jeune Public
Noam Courcelle, 7 ans, Maroc.
Texte : La baleine Flic Flac

Sélection Prix 1 et 2 – ICI
Sélection Prix Dis-moi dix mots –  ICI
Sélection Prix Jeune Public – ICI
Sélection Prix Français Langue Étrangère –  ICI

CSF

Les lauréats

Les mentions

Protrait Pascal Haumont

Pascal Haumont, 59 ans, Belgique

Lauréat du Prix français langue maternelle de la 13ème édition avec le texte Extinction
https://www.chansons-sans-frontieres.fr/le-concours/editions/csf13-2019

L’année dernière, j’avais bouclé ‘extinction’ en quelques heures. Ce n’est que plusieurs mois après l’écriture de ce texte que j’ai découvert le concours Chansons sans Frontières. Et comme le thème collait parfaitement, j’ai tenté ma chance.

Cette année, l’exercice fut plus difficile puisque j’ai dû inventer sur un thème imposé. La trame fut vite trouvée mais je dois avouer que certains vers me coûtèrent quelques nuits blanches.  Et même si le thème était ‘l’eau’, non, cette année, je n’ai pas écrit les paroles dans mon bain.

Comme pour ‘extinction’, mon texte est résolument écologique. Parce que la planète est en danger et que je suis atterré par le manque d’action.

Depuis le succès de l’année passée, j’ai écrit d’autres chansons et j’espère qu’un jour, un musicien les fera vivre.
Je profite donc de l’occasion pour lancer un appel aux ‘musiciens sans frontières’. Je suis ouvert à toutes propositions.

(SOMBRES) HISTOIRES D’EAUX

Couplet 1 :
En allant Charles, trainer, le long des golfes clairs
j’y ai vu des reflets, qui ne vont pas te plaire
Et dans le plat pays, bien loin de la madrague
Arrivent des vagues de fioul pour arrêter les vagues.

Refrain
Le flux et le reflux ne me font plus marrer
à coller du goudron aux bateaux amarrés,
aux ailes des oiseaux, fantômes désemparés.
La mouette rit jaune quand noire est la marée ! (x2)

Couplet 2 :
Vingt mille lieues sous les mers, J’ai sondé les abysses,
Nulles traces du Nautilus, ni carcasse ni hélice.
Mais j’ai vu en revanche, dans un champs d’algues brunes
Un bidet louis quinze tacheté de bitume.

Couplet 3 :
J’ai vu l’épaisse fumée d’un pétrolier en feu
Caresser le granit des Moaï silencieux,
Et dans leurs yeux de pierre coulaient des larmes de sel.
Cette année l’île de Pâques ne fêtera pas Noël.

Couplet 4 :
Le beau Danube bleu, ne sent plus la rose, Strauss.
Poubelle à ciel ouvert, triste métamorphose.
Y valser aujourd’hui tête la première
En deux, quatre ou mille temps, serait bien téméraire.

Couplet 5 :
La truite vagabonde, je l’ai cherchée en vain
J’ai fait chou blanc Schubert, et dans le mauvais vin
j’irai noyer la mort de nos belles rivières
que de sombres usines abreuvent de misère.

Couplet 6 :
C’n’est plus une polémique, Victor mais c’est un fait :
la banquise fond fond fond, petite marionnette
à nos doigts suspendue. Je l’ai vue perdre les eaux
et accoucher de pôles sans griffes ni museaux.

Couplet 7 :
Avec cette chanson, je lance un SOS,
un appel au secours, un appel de détresse,
une plainte déchirante que je hurle à la lune,
une bouteille à la mer, oui je sais encore une.

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