Une édition planétaire !

Quel voyage que celui de vos textes, amis écrivains autour du monde.
Vous avez relevé avec beaucoup de talent et de richesse ce défi improbable :
écrire à la Terre !

La Terre admirée, célébrée, remerciée ; la Terre maltraitée, polluée, exploitée ; la Terre qui se fâche et cause la mort ; la Terre à qui l’on confie peines, joies ou peurs comme à une amie complice. Dans votre écriture, vous vous êtes engagé fortement sans jamais oublier la poésie et la force des mots. Ecris en grande majorité par des personnes très jeunes, vos textes sont souvent porteurs d’espoir, de propositions et de colère tout à la fois. Ils sont une promesse d’avenir pour la Terre et ses habitants.

« Écrire une lettre à la Terre », c’était le thème de cette 13ème édition en lien avec « Dis-moi dix mots sous toutes les formes ». Une invitation à écrire à la Belle Bleue, la Mère Terre fertile, puissante qui nous accueille et porte la mémoire de l’histoire humaine, de nos savoirs et héritages millénaires. Pour cette édition, nous avons reçu 935 textes de 128 pays tout autour du monde.

Prenez le temps de découvrir les textes lauréats tous très beaux et très différents car la Terre, les langues et les cultures de ses habitants sont nos richesses communes.  Retrouvez ces textes en musique après la remise de prix.

 

1er Prix : Emna Maklouf, 22 ans, Tunisie
Texte : Lettre souhait (ou souhait de l’être)
2ème prix : Nirina Simonella Rakotondramiarana,
27 ans, Madagascar
Texte : Le petit terrien
Prix Jeune Public : Eloïse Gagnon, 15 ans, Canada
Texte : C’est à moi de décider
Prix Français langue maternelle : Pascal Haumont,
58 ans , Belgique
Texte : Extinction

Mention spéciale du jury : Teodora Koleva, 32 ans Bulgarie
Texte : A la recherche du bonheur
Mention originalité : Abdoul Karim Koné, 35 ans, Burkina Faso
Texte : Direction d’un œuf
Mention spéciale du jury, catégorie Français langue maternelle
Olivier Subrin
, 50 ans, Belgique – Texte : Le spleen de l’astronaute
Mention spéciale du jury Jeune Public :
Simran Permal, Lavinia Kleinermann et Asya Slama,
13 ans, Égypte – Texte : Transe
Mention originalité du jury Jeune Public : Jesse Dubé, 15 ans, Canada
Texte : Saturne
Mention spéciale poésie du jury Jeune Public : Stéphane Gnondoli,
11 ans, Togo, Burundi – Texte : Terre, comme tu es belle

Soirée concerts et remise de prix, une grande fête ! 

3 concerts, des invités surprise, la remise de prix du concours en présence de la lauréate du 1er prix Normandie pour la Paix, de vraies chansons pour de vrais gens, des musiques d’ici et d’ailleurs, …

13ème édition, Chansons sans Frontières invite le chanteur Tété, Gallera Social Club et Couleur Terre, des artistes qui tissent mots et musique aux couleur de la planète, de ses contrastes et ses richesses.

Pour tout savoir sur la soirée …

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Les lauréats

Les mentions

Protrait Teodora Koleva

Teodora Koleva, 32 ans, Bulgarie

Je m’appelle Téodora. Je suis née à Plovdiv. C’est une des plus anciennes villes d’Europe. Cette année, Plovdiv est nommée capitale européenne de la culture. Cette ville pittoresque a sans doute laissé son empreinte sur ma vie. Je me suis toujours intéressée à l’art. Je me laisse griser par la littérature, la peinture et par la photographie. J’aime raconter des histoires depuis mon enfance…avec des mots ou avec des photos. La façon a très peu d’importance. Ce qui compte pour moi, c’est d’émouvoir, d’inspirer, de provoquer des réflexions.

A la recherche du bonheur

Ma chère Terre,
je voudrais te raconter ma grande misère.
Je suis pleinement consciente de l’insignifiance
de mon existence,
mais je me permets tout de même
de te faire part de mon problème.

Je cours sans arrêt,
ignorant ce qui s’est passé.
Les fleurs sont toutes fanées,
et les oiseaux se sont envolés.
Le froid s’est bien installé
et sous le vent glacial, je frissonne, désespérée.

Refrain:
Je remuerai ciel et terre,
j’irai au-delà des mers.
Pourvu que je devienne un parfum,
que le vent m’embrasse et m’emporte au loin,
là où je courais dans les champs avec insouciance,
pendant les plus beaux jours de mon enfance.

Je cours sans arrêt,
je suis déjà exténuée;
j’erre partout dans le monde tout en cherchant
un être vivant.
Je traverse un immense désert, toute seule,
le ciel gris pèse sur le sol sec, cela me désole.

Refrain:


Je cours sans arrêt,
et je vois bien que tout a changé.
Je lève les yeux vers le ciel crépusculaire,
les nuages se dissipent rapidement dans l’air.
Un doux rayon de soleil caresse mon visage,
le calme s’installe et je m’envole au-dessus des nuages.

Refrain:

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