Le premier prix de chansons sans frontière est un super cadeau d’anniversaire pour mes 22 ans. ( le 29 mars)
La musique a toujours été ma passion première. Chanter est mon oxygène depuis mon premier solo à 9 ans à la chorale du collège. Au départ, l’écriture n’était qu’un outil pour ordonner la cascade de mélodies qui me trottaient dans la tête. J’ai écrit ma première chanson à 11 ans et progressivement je me suis prise au jeu des rimes et des rythmes. Je ne compte pas le nombre de pages que j’ai noircies de textes, (chansons, poèmes, nouvelles). Mais l’art n’a jamais été une priorité dans mon éducation familiale alors mes textes étaient condamnés à l’ombre de mes cahiers de cours. Dès l’obtention de mon baccalauréat à 16 ans, j’ai compris qu’il me faudrait à tout prix combler ce besoin viscéral de scène et de musicalité.
Le choix du journalisme s’est imposé à moi comme cadre d’expression de ma passion. Quoique je me sois tournée vers l’humanitaire en 2014 ; la musique et l’écriture sont cependant restés les éléments les plus constants dans ma vie. Je suis très sensible aux douleurs du quotidien. J’essaie de mettre des mots sur chacune d’elles aussi infimes soient elles. J’estime que les enfants sont très souvent et à tort le réceptacle des frustrations du monde.
Chanter est vraiment ce que j’aime le plus faire au monde. Je me suis offert une guitare électro acoustique avec mon premier salaire… c’est tout dire! Je suis accro au Gospel, au Blues et à la soul. La couleur de ma plume s’est considérablement assombrie depuis que je côtoie la souffrance et l’indigence dans le cadre de mon travail. J’aimerais faire plus que relater ; agir. Mais comment? Mes textes m’aident à évacuer ce sentiment d’impuissance. À crier ces colères muettes qui pourrissent les âmes partout dans l’univers. A protester contre un monde qui perd de vue son essence: l’humain et l’amour.
Mais la frustration de ne pas pouvoir exercer ma passion dans les règles de l’art demeure. J’aimerais mettre mon talent d’écriture au service de causes importantes, sortir toute une discothèque d’albums profonds et colorés, publier des tonnes et des tonnes de romans engagés sans brider ma carrière de journaliste.