Auteure en résidence d’écriture à l’IMEC autour des archives et de l’œuvre de Taos Amrouche – Reporté
Le RDV de mai 2020, repoussé à novembre 2020 se réalisera au printemps 2021, lorsque l’auteur reviendra présenter son livre. Les participants de l’atelier d’écriture « Encre tes mots » et les membres du jury lecteur du concours d’écriture Chansons sans Frontières sont invités à rencontrer l’auteure Kaoutar Harchi .
Visite de l’IMEC et rencontre de l’auteur autour du travail de l’écriture et tout particulièrement l’écriture de chanson, en lien avec l’œuvre de Taos Amrouche (écrivaine et chanteuse berbère francophone) dont les archives sont conservées à L’IMEC.
Les échanges se tiendront également sur le rapport à la langue , langue maternelle, langue première ou langue d’adoption en lien son ouvrage « Je n’ai qu’une langue et ce n’est pas la mienne » et sur le travail de Chansons sans Frontières avec des textes venus du monde entier et rédigés en langue française.
Kaoutar Harchi est native de Strasbourg d’une famille originaire du Maroc. Sociologie, lettres modernes puis sociologie de l’art ont nourri cette très jeune femme, d’une étonnante maturité, à l’écriture. Docteure en sociologie, Chercheure associée au CERLIS, chercheure post-doctorante au sein du Labex Création, Arts et Patrimoines (CAP), département de la recherche du musée du Quai Branly, elle assure par ailleurs des enseignements de sociologie à Sciences Po Paris, Reims et conduit actuellement une enquête sur la lecture en prison. Kaoutar Harchi a soutenu une thèse de sociologie, dirigée par Bruno Péquignot à l’université Sorbonne Nouvelle, qui a porté sur les conditions et modalités de reconnaissance littéraire des écrivains étrangers de langue française, en France, à partir du cas algérien (1945-2015). Sa thèse a été publiée sous le titre « Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne ». (préf. Jean-Louis Fabiani, Fayard, 2016).